PIAŢA MONETARĂ Dobânzile overnight au urcat

MINA IRINA
Ziarul BURSA #Bănci-Asigurări / 4 septembrie 2017

Dobânzile overnight au crescut în şedinţa de tranzacţionare de vineri.

Astfel, BNR a afişat, în prima parte a zilei, un nivel mediu al dobânzii la depozitele overnight plasate (ROBOR) de 0,64%, în urcare de la 0,63% în şedinţa de joi, în timp ce dobânda la depozitele atrase pentru o zi (ROBID) a crescut la 0,34%, de la 0,31%.

Potrivit surselor bancare, variaţiile mici ale dobânzilor sunt rezultatul supralichidităţii din piaţă.

Opinia Cititorului ( 1 )

  1. Les propositions financières d’Edouard (docteur ès sciences économiques, professeur de mathématiques financières) aptes à révolutionner notre vision de la question financière. Texte recopié avec l’aimable autorisation de son auteur. le titre exact trop long pour l’entête est "MARCHÉS À TERME FINANCIERS, CRÉATION MONÉTAIRE BANCAIRE ET DROIT RÉGALIEN DE BATTRE MONNAIE." 

    CHÈRE MADAME ROYAL, 

    Je sais que vous n’aimez pas trop, ou que vous vous en méfiez un peu, mais voilà, je suis docteur ès sciences économiques, professeur de mathématiques financières, ayant fait toute ma carrière sur les marchés financiers comme trader : Personne n’est parfait ?!... 

    En revanche, je suis "ségoléniste" et heureux de l’être, voire "ségolâtre" et fier le paraître, disant partout que si nous sommes "votre plus belle histoire d’amour", vous êtes "notre plus bel espoir de gauche" et surtout "notre plus beau désir d’avenir" ! 

    Je souhaite donc que vous gagniez les primaires, que vous soyez la candidate de la gauche toute entière, que vous remportiez les élections de 2012 et deveniez notre prochain Président de la République. En un mot, pour moi, c’est vous ! 

    Afin d’y contribuer, permettez-moi de vous soumettre ici quelques idées simples dont j’espère qu’elles trouveront une petite place dans votre argumentaire économique et financier et qui, parce que vulgarisées, pourront vous aider à convaincre davantage vos auditoires pas toujours spécialistes. 

    Vous intervenez beaucoup sur la crise financière et les problèmes de déficits, de dettes et de désordre monétaire international, en mettant l’accent sur la lutte contre la spéculation sur les marchés financiers et la réforme du système bancaire qui "marche sur la tête", et vous avez raison. 

    Peut-être conviendrait-il de parler aussi des marchés à terme financiers, véritable moteur de spéculation et facteur de crise(1), du scandale de la création monétaire par les banques privées, la plus grosse arnaque économique de tous les temps(2) et du droit régalien de battre monnaie de l’état dans un nouveau système bancaire sans lequel il n’y a pas de nouveau modèle de développement(3). 

    Tout au long de cet exposé volontairement simple, et me basant sur votre idée de séparation des banques d’affaires et banques de dépôts et de création d’une banque nationale d’investissements, il m’a été agréable d’imaginer ce que pourrait être l’architecture de ce nouveau système bancaire que vous appelez de vos voeux. 

    1) LES MARCHÉS À TERME FINANCIERS, MONÉTAIRES ET DES MATIÈRES PREMIÈRES : VÉRITABLE MOTEUR DE SPÉCULATION ET PRINCIPAL FACTEUR DE CRISE. 

    À côté des produits tels que Subprimes, CDO et CDS qu’il faudrait interdire pour cause d’épargne et de salut public, il y a les marchés à terme qu’il faudrait abolir, parce qu’ils constituent le véritable moteur de spéculation, elle-même principal facteur de crise ! 

    Des marchés détournés de leur fonction de couverture des risques, au profit d’un marché dédié presque exclusivement à la spéculation. Des banques dévoyées de leur vocation de financement de l’économie, au profit de l’activité de financement de la finance ! 

    Des marchés où l’on peut acheter sans vraiment acheter, vendre sans vraiment posséder, revendre sans avoir acheté, et racheter sans avoir vendu. Et pendant toute la période précédant l’échéance des contrats que les opérateurs font tout pour éviter, ça n’est que du vent qu’on achète et qu’on vend ! 

    Un taux de couverture de 5%, sur une valeur nominale de 100%, c’est un pari fait avec 95% d’argent qu’on n’a pas ! Un résultat de 10% sur un montant de 100%, c’est en fait un rendement de + ou -200% par rapport au capital investi de 5 

    Un effet de levier 1 à 40 !... L’effet de levier dépend du taux de couverture, en réalité plus proche de 0 que de 5, et du résultat de l’opération : Avec un gain fixé à 10% pour simplifier, l’effet est de 1 à 62 pour un taux de 4%, de 1 à 112 pour 3%, de 1 à 250 pour 2%, de 1 à 1000 pour 1% et pour 0%, c’est du 1 à l’infini, tout simplement ! 

    Accès facile avec ce dépôt de garantie dérisoire, gains faciles grâce à cet effet de levier, gains rapides puisque ça peut se faire en quelques jours voire quelques heures, donc vente à crédit par excellence, c’est tout cela qui fait courir les spéculateurs de tous poils et fait de ces marchés "le plus grand casino du monde". 

    Des positions astronomiques qui se soldent par des profits mirobalants pour les banquiers et des bonus mirifiques pour les traders et qui nous font hurler d’indignation et nous incitent à réclamer, à cor à cri mais à juste titre, contrôle des rénumérations et taxation sur les transactions financières. 

    Des positions qui peuvent aussi mener à des pertes catastrophiques comme pour Leeson de chez Baring’s il y a quelques années, et Kerviel de la Générale, plus récemment, trader ruiné, endetté et aujourd’hui en prison, ou pour les autres établissements qui n’ont échappé à la faillite que parce que renfloués par l’état ! 

    Qui veut lutter contre la spéculation (dont celle sur les dettes souveraines) ne peut ignorer l’ampleur et la gravité de ce phénomène qu’illustre le paradoxe de la "couverture de positions" par le "marché de couverture" devenu "marché de hauts risques" dont il faut "assurer la couverture" ?! 

    La solution consiste à "tuer" ces marchés qui "tuent" : Enlevez-leur ce jouet dangereux et vous couperez les ailes aux prédateurs que vous dénoncez. Supprimez cette drogue dure et vous aurez moins de spéculateurs, moins de spéculations et moins de victimes sur les marchés financiers. 

    Tant pis s’ils crient au scandale : Liquidation d’une si belle technique de couverture, couverture des risques de taux, de change et de marché. Démantèlement de tout un pan de l’industrie financière qu’ils ont mis des années à bâtir autour de ce monstre financier qu’est devenu Euronext ?!... 

    Pour ce que ce marché est devenu, un marché de spéculation et non plus de protection, encore moins de production, qui fait plus de mal que de bien, le jeu ne vaut plus la chandelle. Témoin les Hedge-funds qui font croire qu’ils font du "hedge" alors qu’ils ne font que du "trade" !... 

    Qu’ils utilisent plus les marchés d’options, qui ont les mêmes avantages mais pas les mêmes inconvénients. Qu’ils fassent plus appel aux analystes et actuaires financiers pour calculer les risques et gérer les portefeuilles. Gérer avec l’intelligence et non avec la chance. 

    Comme pour les produits dérivés où règne l’"intelligence artificielle" de tous ces modèles financiers compliqués et indigestes, qui ne nourrissent que ceux qui les fabriquent et qui les consomment, et qui s’avèrent être une insulte à l’"intelligence réelle" des investisseurs et des gens simples. 

    En attendant, adopter votre idée qui est proche du Glass-Steagall Act, aujourd’hui cheval de bataille de Paul Volcker, ancien président de la Fed et actuel conseiller économique de Barack Obama : Une stricte séparation entre banques d’affaires et banques de dépôts. 

    D’un côté, et pour continuer de jouer à des jeux financiers risqués si ça les amuse, les banques d’affaires seraient interdites de toutes formes de collecte d’épargne publique. Elles ne pourraient spéculer qu’à leurs risques et périls. Plus question pour elles d’être aidées par l’état en cas de pépins. 

    De l’autre, pour pouvoir faire appel à l’épargne publique, les banques de dépôts s’interdiraient de toutes formes de spéculation. Plus de produits toxiques ni de marchés à risques. Plus de conflits d’intérêts entre comptes clients et comptes maison. Mais surtout, retour au financement de l’économie réelle. 

    2) LA CRÉATION MONÉTAIRE PAR LES BANQUES : LA PLUS GROSSE ARNAQUE ÉCONOMIQUE DE TOUS LES TEMPS. 

    Au-delà des frais bancaires qu’il faut contrôler et de la voracité des banquiers que vous avez raison de dénoncer, il y a aussi le pouvoir de création monétaire des banques, la plus grosse arnaque économique de tous les temps, qu’il faudrait abolir. 

    Que les banques créent de la monnaie en faisant des prêts, tout le monde le sait : Le système de réserves fractionnaires défini par Bâle II permet aux banques de faire un prêt (Pn) à un pourcentage du dépôt (p%) respectant le taux de réserves (r%) en vigueur, tel que p% = 100%-r%. 

    Un taux de réserves de 10% par exemple se traduit par un multiplicateur bancaire de 10, qui veut dire créer 10 fois le montant du prêt initial. 5% c’est 20 fois, 2,5% c’est 40 fois, et 0%, c’est créer de la monnaie en quantité infinie ! 

    À l’aide de la simple formule p1/(1-p%) de la somme d’une progression géométrique de raison p% que constitue les prêts successifs, on démontre qu’un dépôt initial P1 de 10.000 euros génère un total de 100.000 de prêts accordés, dont 10.000 garantis et 90.000 de non garantis "par les réserves" et donc créés purement et simplement. 

    Que les banques créent de la monnaie à partir de rien, ça, on le sait moins ! De la pure création monétaire, car le prêt inscrit au crédit du compte client de la banque ne s’accompagne nulle part d’un débit au compte de la banque, comme quand on prête de l’argent à un ami, notre compte en banque se voit automatiquement débité. Aucun transfert de fond donc dans le cas du prêt bancaire ! 

    Comme pour les banquiers orfèvres de jadis, la contrepartie comptable de ce prêt bancaire n’est pas une privation temporaire des avoirs de la banque, mais une promesse de remboursement, une dette future, seulement inscrite côté passif pour couvrir une créance côté actif du bilan de la banque. 

    Jeux d’écritures, tours de passe-passe comptables créant de la monnaie sur un "trait de plume" ou un "clic d’ordi" ; "plume à crédit" par opposition à "planche à billets" que la banque centrale n’utilise plus pour financer les dépenses ou rembourser les emprunts par ailleurs interdits depuis le décret Giscard-pompidou de 1973. 

    Ce que l’on sait moins encore, ou que l’on fait semblant de ne pas savoir, et c’est ce sur quoi je veux insister, c’est que les banques prennent sur ces prêts accordés à partir de rien, des intérêts exorbitants et illégitimes, des revenus à croissance exponentielle comme l’indique la formule des intérêts composés C=C(1+i)n. 

    Que les banques prêtent les fonds qu’elles possèdent avec intérêts, ça va ; qu’elles reprêtent à un taux plus élevé les dépôts qu’elles ont ou les capitaux qu’elles empruntent, ’est normal. Mais qu’elles prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas et prennent des intérêts là-dessus, là, ça ne va plus ! 

    Possibilité de se faire de l’argent sur de l’argent qui n’existe pas, l’enrichissement sans cause par excellence, et l’on s’étonne que, siècle après siècle, des puissances de l’argent se soient constituées qui achètent les médias, dirigent les gouvernements et asservissent et dominent le monde ?! 

    A quel titre des personnes privées, car les banquiers sont des personnes privées comme la plupart de leurs actionnaires, peuvent faire légalement ce que d’autres personnes privées, comme vous et moi, ne peuvent commettre sans se faire arrêter et condamner comme faux monnayeurs et aller tout droit en prison. 

    "Par essence, la création monétaire ex-nihilo que pratiquent les banques est semblable à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs si justement réprimée par la loi... La différence est que ceux qui en profitent ne sont pas les mêmes". Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques 1988. 

    Éminent économiste s’il en est rejoint par des grands noms de la science économique parmi lesquels Milton Friedman, Irving Fischer, et plus récemment Joseph Stilglitz qui se sont élevés contre cette gigantesque escroquerie, le scandale financier le plus méconnu mais potentiellement le plus explosif de toute l’histoire ! 

    Qui veut remettre "le pouvoir politique au-dessus du pouvoir financier" ne peut ignorer cette inégalité économique et cette injustice sociale illustrée par ce sophisme financier des "banques privées qui profitent d’intérêts ainsi cumulés sur des prêts accordés d’argent qui n’a jamais existé"(moi). 

    Qui veut mettre "le pouvoir financier au service du pouvoir économique" ne peut occulter ce problème bancaire sans la solution duquel on ne vraiment parler ni de refondation du capitalisme financier, ni nouveau modèle de développement ou de société ! 

    Sauf pour l’oligarchie financière qui est le seul vrai bénéficiaire du système et aussi une catégorie de la classe politique et médiatique, ce ne serait pas scandaleux aujourd’hui de dénoncer ce "scandale séculaire de la création monétaire par le système bancaire", pouvoir plus qu’exorbitant qu’il faudrait retirer aux banques et restituer à l’état qui, seul, a le droit régalien de battre monnaie. 

    Enlevez-leur ce pouvoir illégitime, vous corrigerez la plus grande hérésie économique et sociale de tous les temps, supprimerez la vraie cause de la formidable accumulation de capital des puissants organismes financiers, et contribuerez à la révolution de la science économique elle-même. 

    Une telle révolution ne va pas manquer de soulever un tollé général dans la profession : "On a toujours fait comme ça..." ?! Eh bien, on a toujours eu tort ! "Les banquiers sont plus sages que les politiques dans l’allocation optimale des ressources..." ?! Eh bien, les faits et la crise actuelle démontrent le contraire ! 

    "On a besoin de créer de la monnaie pour stimuler l’économie..." ?! Certes, mais ce n’est plus vous qui le ferez, mais l’état ! " C’est de la nationalisation déguisée..." ?! Non, c’est de la rationalisation du secteur bancaire devenu stratégique, qui aura deux pôles et qui s’inscrit dans la logique profonde de votre idée de séparation des banques : 

    D’un côté, des banques privées qui ne pourraient plus prêter que leurs fonds propres, dépôts ou emprunts mais couverture à 100% de ses fonds propres, dépôts emprunts. Elles ne pourraient donc plus créer de la monnaie ex-nihilo et le problème "d’intérêts des intérêts privés" est réglé ! 

    De l’autre, des banques publiques qui, pour les besoins de l’économie et conformément à la réglementation en vigueur, et à politique monétaire, pourraient prêter plus que les dépôts qu’elles ont. Donc de la création monétaire encadrée. Les intérêts sont réputés perçus par et pour le peuple : La morale financière est sauve ! 

    3) LA SOLUTION CONCRÈTE : NOUVEAU SYSTÈME BANCAIRE À DEUX PÔLES ET SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE. 

    Un "système bancaire à deux pôles", votre solution au problème de la spéculation sur les marchés financiers apparaît comme le cadre idéal pour la solution du problème de la création monétaire, si l’on est convaincu de la nécessité d’en retirer le pouvoir aux banques. On se dirigerait donc vers : 

    D’un côté, le pôle des "banques d’affaires privées"-BAP-qui continueraient de spéculer mais à leurs risques et périls, et de faire des prêts, mais seulement sur leurs fonds propres ou à 100% de couverture de leurs dépôts. Elles ne participeraient plus à la création monétaire et tant pis si elles ne financent plus l’économie. 

    De l’autre, le pôle des "banques de dépôts publiques"-BDP-qui gèreraient l’épargne publique sans pouvoir spéculer. Elles garderaient l’octroi des prêts à "découvert" et donc le pouvoir de création monétaire mais encadré par l’état. Elles ont la noble tâche de financer l’économie, à l’image de votre "banque nationale d’investissements"-BNI.  

    A côté de cela, une "banque centrale" retrouvant sa souveraineté monétaire en récupérant son droit régalien et sacré de battre monnaie, condition nécessaire et "centrale" pour conduire efficacement la quintuple politique monétaire, financière, économique, sociale et écologique du pays. 

    Remarque 1 : Quand je parle de monnaie, je ne parle pas seulement des pièces et des billets. Il s’agit de la masse monétaire dans sa forme scripturale et désormais électronique des M1, M2, M3 et peut-être M4, qui constitue plus de 90% de la quantité globale des moyens de paiement et de réserves dans les principaux pays. 

    Remarque 2 : Quand je parle d’état, je ne parle pas seulement du pays mais de la Communauté Européenne au niveau de laquelle il convient de transposer tout le raisonnement ci-avant et ci-après. Si la construction européenne n’est pas toujours un "fleuve tranquille", elle est désormais comme on dit "une rivière sans retour" !... 

    Remarque 3 : Quand je parle de "banque centrale", je pense à la BCE, "Banque Centrale Européenne" dont chaque banque centrale nationale n’est plus qu’une agence nationale sans grands pouvoirs. S’il n’y a pas de communauté souveraine sans monnaie, il n’y a pas de monnaie forte sans communauté souveraine. 

    Cela est possible sans sortir de l’Euro, il suffit de quelques aménagements sur les Traités européens (Décret 1973 de Giscard-Pompidou, Article 104 de Maastricht, Article 123 de Lisbonne...) pour garder intact l’espoir de l’avènement et de l’indépendance des "Etats-Unis d’Europe" ou "Etats d’Europe Unie" que vous voulez. 

    La BCE ne doit pas être là seulement pour assurer la stabilité des prix des pays de la zone, elle devrait pouvoir peser sur toute l’économie des pays de la Communauté, non seulement en assurant sa capacité d’emprunts, mais encore et surtout en se dotant d’un réel pouvoir de création monétaire. 

    Pourquoi la monnaie créée par une banque centrale serait-elle moins bonne ou moins saine que la monnaie créée par une banque privée ?! Si l’on accepte des prêts faits "à partir de rien" des banques privées, pourquoi n’accepterait-on pas aussi des prêts "à partir de rien" d’une banque centrale ?! 

    Si on accepte des prêts qui ne sont garantis que par les réserves bancaires, pourquoi n’accepterait-on pas des prêts garantis par les réserves du Trésor et les richesses de la nation, son PIB ? La garantie des banques "too big to fall" vaudrait-elle plus que celle de celui qui les garantit, l’état qui, par définition, ne peut faire faillite ?! 

    Et si on accepte que les banques créent de la monnaie pour financer l’économie, pourquoi n’accepterait-on pas que l’état, à travers de son pôle bancaire public, puisse créer de la monnaie pour financer l’économie, y compris ses dépenses de fonctionnement qui servent l’économie directement ou indirectement ?! 

    Personne ne peut fabriquer de la monnaie, sauf l’état. S’il crée lui-même la monnaie dont il a besoin, il augmentera moins sa dette dont on sait qu’elle est colossale. Il pourrait à la limite l’effacer en partie pour raison de "dettes fictives" provenant de prêts "d’argent fictif" !... 

    Pourquoi nos gouvernements choisissent d’emprunter de l’argent aux banques privées avec intérêts, quand, par le truchement de leur banque centrale, ils pourraient créer tout l’argent qu’il leur faut, sans intérêts, et au pire, bien moins cher ?... 

    L’état aurait raison in fine d’éviter de payer des intérêts : En se prêtant à soi-même et sans intérêts, il diminuerait son déficit dont on se plaint à juste titre qu’il est abyssal, ne serait-ce que par réduction automatique du service de la dette. A la limite, il pourrait ordonner un moratoire d’intérêts, car ce sont de"faux intérêts" prélevés sur de "faux prêts" ! 

    Qui veut soutenir l’Euro, renforcer la BCE et amener la Communauté Européenne vers les Etats-Unis d’Europe ne peut pas ignorer ce paradoxe de la finance internationale où "les états s’endettent auprès de banques privées pour prêter à des banques privées qui, une fois renflouées, reprêtent aux états" ! (Cas de la Grèce) 

    En créant un "crédit social et solidaire", en lieu et place de "la pousse à la consommation d’emprunts", l’état ferait reculer le surendettement dont on déplore qu’il est monumental. Il pourrait même décréter un moratoire de dettes, puisqu’après tout, ce sont pas de "vraies dettes" dès lors qu’elles proviennent de "fausses créances". 

    Les "caisses sont vides", mais on trouve des milliards pour sauver les banques qui créent de la monnaie, et on ne peut pas créer de la monnaie pour trouver quelques millions pour sauver quelques entreprises menacées de fermeture, de licenciements ou de délocalisations ?! 

    On envoie des "voitures à la casse !", on fait des prêts à taux 0, par souci de rentabilité pour les grands constructeurs, et on ne peut pas créer ce qu’il faut pour construire des routes et améliorer les infrastructures, puis penser un peu plus à l’utilité économique, sociale et finalement humaine des grands travaux à la keynésienne ?! 

    Un tout autre problème : Il est inadmissible qu’on ne puisse pas faire comme les Étas-Unis, émettre nos propres Treasury bills sous forme de "Bons du Trésor Européen" (Eurobonds) et lancer nos propres Treasury Bonds qui pourraient s’appeler "Emprunts d’États Européens". Puis, en cas de besoin, procéder à leur rachats, cad "monétiser", pour diminuer en partie nos dettes souveraines ?!... 

    Voilà quelques évidences qui militent en faveur du retour du pouvoir de création monétaire à l’état, in fine l’UE, mêmes’il ne s’agit pas de tout faire financer par la création monétaire, bien entendu. Beaucoup de nos problèmes pourraient ainsi être résolus sans forcément inflation galopante qu’on redoute plus par dogme que réalisme, et sans faire nécessairement injure à la science économique. 

    C’est au moins vrai pour votre préoccupation majeure du moment : Voir l’état, in fine la BCE, s’impliquer davantage pour la croissance et l’emploi, en se suppléant aux banques défaillantes, coupables de financer les opérations spéculatives de la finance virtuelle plutôt que les activités productives de l’économie réelle ! 

    Dans ce monde globalisé "ultralibéral et superfinanciarisé", à la recherche d’un nouveau modèle de développement, la solution peut être, pour nous, ce "système bancaire à deux pôles" des BAP et des BDP, à mettre en place dans tous les pays d’une UE vraiment forte d’une Banque Centrale Européenne monétairement souveraine, au service d’une Communauté financièrement plus indépendante, économiquement plus efficace, socialement plus juste et plus humaine. 

    Voilà très chère Madame Royal, 

    Les réflexions un peu osées d’un économiste radical qui va peut-être vous surprendre et interloquer vos éminents conseillers. États-d’âme économiques que je voulais vous soumettre et dont je voulais vous donner la primeur avant toute publication sur DA, FB ou ailleurs. J’ai en effet été prévenu de la possibilité que "ce qui est dit par un Ségoléniste est considéré comme dit pa Ségolène !" ?!... 

    Arguments originaux dont j’ai la naïveté de penser que, portés par vous, ils sont susceptibles non seulement de toucher directement le coeur des électeurs de gauche et peut-être même de droite, mais encore de vous aider à vous démarquer de vos concurrents de gauche qui ne sont pas franchement de gauche, à surprendre vos futurs adversaires de droite et surtout de l’extrême-droite et à riposter aux journalistes qui vous posent souvent des questions indélicates et qui ont l’insurportable toupet de douter encore et encore de votre compétence économique. 

    Petite contribution enfin d’un militant anonyme qui sait que ce sont là des sujets qui ne plaisent pas forcément aux serviteurs des "puissances de l’argent" qui feront tout pour ne rien lâcher. Des idées "révolutionnaires" qui ne peuvent se réaliser sans "révolutions", mais révolutions dont on souhaite qu’elles puissent se faire sans violence ?! 

    C’est tout un pari, mais gagnable ! Toute une utopie, mais réalisable ! C’est difficile et ça mettra sans doute du temps, mais comme vous le savez et comme vous nous le montrez jour après jour, "Ce n’est pas parce que c’est difficile qu’on n’ose pas, mais parce qu’on n’ose pas que c’est difficile" et que "Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer" ! 

    Je pense que sans cela vous pouvez gagner, mais avec cela vous pouvez gagner et étonner ! Et si vous ne gagniez pas ces élections, ce que je ne peux envisager malgré les sondages, vous gagneriez la postérité et la reconnaissance de toutes et tous, la victoire dans sa forme la plus élevée, et ça j’en suis sûr. Quoi qu’il en soit, pour moi, c’est vous, et ce pour toujours ! 

    Vous remerciant de votre aimable attention, 

    Je vous prie de bien vouloir agréer, très chère Madame Royal, l’expression de mon engagement fidèle, de mon soutien indéfectible et de ma considération la plus distinguée, et si vous permettez, la plus affectueuse.

    Edouard Onze, à votre entière disposition pour tous renseignements financiers ou mathématiques complémentaires  

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